Montclus, une bonne destination par cette météo laiteuse, nous franchissons la cèze au pont du moulin et tout de suite l’unique montée par un sentier étroit bien raide jusqu’à la saignée nécessaire à la lutte contre les incendies. Les bords ont étés dégagés pour éviter le franchissement des flammes et les Arbousiers y font une repousse étonnante. A l’approche de la rivière il faut se résoudre, nous sommes trop haut, il va falloir descendre, le sentier est impressionnant mais en définitive ludique malgré la radicalité de la pente, nous irons ainsi jusqu’à une résurgence « l’aven » dont l’eau était suffisante pour alimenter un moulin et servir de force motrice avant de se jeter dans la cèze qui à cet endroit est un vaste plan d’eau retenu par la chaussée du moulin de Martel quelque part en aval. D’ici le chemin suit la rive ponctuée d’aménagements plus ou moins rustiques. Nous ne verrons pas au delà des champs de lavande la grande plage du méandre qui entoure le village où trône le château construit par les Templiers. La journée se termine par une visite lente et admirative de « Castrum Montecluso » qui a su éviter toute construction moderne.